jeudi, novembre 22, 2012

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Arthaud n'est pas mort.


Ses mots, sa voix hurlante résonnent encore dans notre monde rationnel, technologique comme l'écho d'une autre réalité, celle qui n'est perçue que par quelques " fous " qui osent briser leurs masques et se regarder sans miroir.

Sa cruauté est un moyen pour abattre les murailles qui nous emprisonnent individuellement, collectivement. Sa subversion est une remise en cause de tous les dogmes, de toute pensée unificatrice ; elle nous hurle que nous sommes seuls, que tout changement radical de la société ne sera que par une révolution personnelle, individuelle.

Antonin Arthaud n'était pas un homme de compromis ; sa radicalité était totale, profonde ; son apport à la littérature immense.

Bien que peu ancré dans la vie politique de son époque, ses nombreuses apparitions publiques ont toujours eu pour but la dénonciation de tout ordre moral, religieux, la destruction de tous les tabous.

Son personnage effrayait, dérangeait ; ses mots étaient poésie pure.










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