mercredi, octobre 24, 2012

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 Dans la même quête, et selon le même principe, Parlant seul se veut, moins qu’un essai, un vaste "poème critique" qui prenne en compte l’écriture, ses rapports avec le code, les mots et leur imaginaire, avec la musique, la peinture – et, simultanément, la lecture d’auteurs encore mal connus, Fardoulis-Lagrange, Jean Laude, Jacques Darras, Valère Novarina, Petr Kral, Silvia Baron Supervielle, François Jacqmin, etc., ou d’autres désormais consacrés : Nerval, Rimbaud, Dostoïevski, T. S .Eliot, H. Broch, Gracq, Henri Thomas, Cayrol, Bonnefoy, Roberto Juarroz, José Angel Valente…

Chemin faisant, ce miroir braqué en tous sens capte çà et là des reflets d’une actualité où l’ésotérisme à talons aiguilles, les équarisseurs roses de la littérature télévaseuse, la bonne soupe du "postmodernisme" font les frais d’un humour volontiers corrosif, alternant avec de brèves séquences lyriques, où le silence même devient musical :

 Toutes les pages du livre se répondent, chacune – focalisation, diffraction – éclairant toutes les autres et les modifiant, aidant à percevoir au-delà, non quelque architecture du monde, ou quelque unité du réel, mais une possible consonance.


José Corti
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