lundi, juin 18, 2012

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Snow White and the Huntsman
Sublime
 Kristen Stewart















Le film de Rupert Sanders joue la carte du fantastique
où monstres et magie dynamisent le conte
des frères Grimm.

Ici Blanche Neige ( Kristen Stewart ) part en croisade
armure sur le dos et épée au point
pour détrôner la sorcière (Charlize Theron) et mettre fin
à sa tyrannie

Comme bien des contes populaires Blanche Neige
Est ouvert à de multiples interprétations

Conte saisonnier
Conte moral
Conte initiatique féminin
Oedipien
Anti-féministe...

Bien moins connu le conte cache l'histoire de
L'Adam Kadmon
Le premier enfant

Histoire précieuse car elle détient en son symbole
Le parcours d'une âme à la recherche
de sa plénitude

La Vérité dans une Âme et un Corps













Une figure humaine du divin

Adam kadmon, l’homme primordial représentation issue des spéculations mystiques juives les plus anciennes, l’Adam kadmon est une immense forme d’apparence humaine composée par les hypostases émanées du divin, les sefirot. Elle correspond à l’interprétation mystique par la cabale de l’imago dei − la création de l’homme à la ressemblance de Dieu.

Une forme symbolique et anthropomorphique


L’Adam kadmon est un terme cabalistique issu du symbolisme du Zohar, exprimant la conception anthropomorphique du royaume divin. Les hypostases émanées du divin, les sefirot, sont décrites symboliquement comme composant une immense forme d’apparence humaine : les trois supérieures, Keter (Couronne), Hokhmah (Sagesse) et Binah (Intelligence) correspondent à la tête ; Hessed (Bonté) à la main droite, Din (Jugement) à la main gauche, Tiferet (Splendeur) est le corps ou le coeur, Netsah (Eternité) la jambe droite, Hod (Majesté) la gauche et Yessod (Fondement) l’organe mâle. L’élément féminin dans le royaume divin, Malkhout (Royauté) ou Chekhinah (Présence divine), est décrite comme un corps féminin parallèle.



 

Une image du divin


Le concept d’Adam kadmon correspond à l’interprétation mystique par la cabale de l’imago dei − la création de l’homme à la ressemblance de Dieu (Genèse, 1, 26). La figure elle-même fut initialement présentée dans un ouvrage mystique juif du texte ancien du Chiour komah qui appartient à la mystique des Hekhalot et de la Merkavah ; les membres du Créateur y sont décrits, leurs noms enregistrés, et leurs mesures sont gigantesques. Ce symbolisme mystique est fondé sur l’interprétation anthropomorphique des versets du Cantique des cantiques 5, 10-16, où le « bien-aimé » est compris comme étant Dieu lui même. La cabale médiévale utilisa massivement le symbolisme du Chiour Komah, qui a dû s’enraciner dans les spéculations mystiques juives de la période du Second Temple. Différents cabalistes du Moyen Âge et des temps pré-modernes ont utilisé ce symbole de différentes manières ; certains soulignèrent son sens mythico-anthropomorphique et d’autres réduisirent son impact mythique, l’appliquant aux royaumes cachés au sein de la divinité.

Source : Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Le Cerf, 1993.




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