mercredi, mai 23, 2012

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Songeant à une cathédrale












Il arrive à Proust de célébrer les maîtres du Moyen-Âge, qui auraient placé les ornements de leurs cathédrales à des endroits si cachés qu'ils devaient forcément savoir que personne ne les verrait jamais. L'unité n'est pas faite pour le regard humain, mais c'est en étant invisible au milieu de la dispersion, et seulement par un observateur divin, qu'elle se manifesterait. C'est en songeant à ces cathédrales qu'il faut lire Proust en restant obstinément attaché au concret.

Théodor Adorno, Notes sur la littérature, Flammarion 1984.
L.A. Photographie, les Aubépines, Briey mai 2012
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