vendredi, mai 11, 2012

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La phrase est une sculpture

tête perdue
je suis là
j'attends

fragments
de solitude

ma jouissance de lecteur


Au réveil

Je pense aux distances
qui s'éloignent   de moi
                        pour que le texte soit meilleur


à sa propre éclosion
révoltante

de loin
de là-bas
de partout

la route
 et les paupières
que l'oiseau défend

Aucune  
n'est oubliée
poupée vivante
sur le marbre


Je ne suis pas
poussé dans la douleur


Tombé plus bas
                                   voyelle

ce qui s'est détaché de la pierre
                                      avant la première cellule
le sable



comme une référence
maintenant
la cloche
     sonne


Le fond noir est trop haut
                               retour à la soustraction
un grand bruit se fait dans la cour


Le soleil fait vibrer les oiseaux
                                  taille une flèche
l'air
sent la mer
à l'endroit le plus chaud


L'autre revenait toujours plus tard
le jour par la main


Dans mes yeux il est vivant
sous forme d'ennéade

là où
la

césure
est
visible

l'âme charge le corps

ailleurs
le son
l'allusion

la ligne transvergente

mettre à jour
rétablir le brouillon
aperçu
fermer
associer

commencer
comme
allégresse


C'était un esprit
aux colliers innombrables
                 conciliables


Tous grands ouverts
où naissent les vents

très étoilé ces temps
dans mon intimité


Le premier homme
                 dans la chaleur du jour

ombre
       couchée
calcaire

éclat d'une étoile
des années plus tard


Le dernier poète
debout

le feu qui s'était éteint fut rallumé


Il ne fait pas encore jour
dans le trou vide et noir
aux parois de la nuit

fantômes de chat


Le repos à l'abri
une heure
réfraction sur l'immédiat

libellés
revenir

date de publication

heure d'été d'Europe centrale

localité

lien vers des pièces jointes

options

Plus vite
ma forme est courte

je ferme une porte
                   s'ouvre devant moi
le ciel


Là seul

           forme d'un nuage

la fenêtre restera ouverte
aujourd'hui


La poursuite s'arrête là

regardant
encore
.
.
.
.
.
.
.
.
.
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1 commentaire:

  1. revenir, sans cesse
    à ces mots
    lire en eux
    cet indicible ouvert

    serait-il le blanc
    le porteur d'une
    parole invisible ?

    La poursuite s'arrête là

    regardant
    encore

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