mardi, avril 03, 2012

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La constante rigueur proustienne :
Individuation et observation,

 puis hypothèse et théorème.





Neuf fois sur dix
la métaphore florale vient à l'appui de la démonstration :






Même mentalement, nous dépendons des lois naturelles plus que nous croyons et notre esprit possède d'avance comme certains cryptogames, comme telle graminées, les particularités que nous croyons choisir.









Pas de délibérations :


Peut-être [...] tenons-nous de notre famille,
comme les papilionacées la forme de leur graine,
aussi bien les idées dont nous vivons
 que la maladie dont nous mourrons.








On a affaire à l'un des plus touchants
                                            miracles de la nature
qui font ressembler le règne humain
      au règne des fleurs.
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