mercredi, mars 21, 2012

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Corot   prairies au bord de l'eau 1870









On est en convalescence de millénaires,
on rit.

On est dans l'embrasure,
la tête dissoute au soleil.

On ne cherche l'accord de personne.

Entends les petits bruits du matin,
sens l'odeur du café et du pain grillé,
touche la rosée sur la table.

Chaque jour est un voyage pour qui ne s'est pas laissé
enfermer dans son enfance et a traversé
le miroir.


L'étoile des amants page 101 Ph.S.



L' ouïe jaillit des quatre portes au loin
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