vendredi, mars 23, 2012

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Difficile de mourir
difficile de vivre
lumière de fin d'été

Mitsuhashi Takajo


Le haiku témoigne irréductiblement d'une présence, d'un monde où rien n'est anodin, d'un univers qui continue sans relâche de faire signe et sens, d'une rencontre élective. Il nous révèle toujours quelque chose de notre intimité profonde. On le re-connaît - même s'il nous prend au dépourvu. Il est comme ouvert sur une trame d'immensité.

Est-il possible d'habiter vraiment la vie ? De l'habiter jusqu'au bout ? Pour qui mise sur la passion - au sens fort - du vivant, tout ce qui peut-être dit doit être dit. Rien n'est rejeté, rien n'est exclu, rien n'est étranger. Tout est parole, et toute parole est potentiellement poésie.
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