jeudi, janvier 05, 2012

Ariane Dreyfus



D.R.








LA NEIGE


Arrivant elle est partout
D'être aussi blanche que bougeant

Surface dispersée toujours une
Aucune page à tourner









Et si le cirque était une clairière dans la nuit où nous sommes tous ? Jongleurs aux yeux ouverts, trapézistes sexués, funambules vibrants, regardez-les, aussi éveillés que le Petit Poucet dans sa forêt, trouvant un chemin là où on n'y croyait pas, sans doute la terre les sent sur elle. Des humains - moi, vous, eux - s'y installent ou y passent, chaque poème trace de quoi respirer.

Un jour même, pour aller plus loin que toute seule, j'ai entrelacé mon écriture à celles de sept enfants rencontrés en atelier d'écriture. Par cette transfusion réciproque, le Petit Poucet s'est démultiplié en frères et soeurs, toujours surprenants, jamais étrangers. A la fin du poème l'enfant prend congé, il a construit son propre départ, il sort des pages d'où sortent des chemins.

A.D.
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Quelques branches vivantes

ici
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