vendredi, décembre 23, 2011

Un Avion    de ligne





Une Saisie
le 23/12/2011   17:21
Olympus digital camera
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j'ai regardé plus haut    l'air devint lumineux











Reverdy

Quand on sent le besoin d'avoir des ailes




L.A.Photographies, les Saisies, décembre 2011
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Montagnes    de l'en-face





qui souvent    vraiment
me fait face



L.A.Photographie, les Saisies, décembre 2011
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Roger Munier   pour un psaume

Tout est tendu vers... Vers quoi , nul ne le sait,
mais vers...










Moi
Aujourd'hui sur cette petite route
entre ses murs de neige

vers un Endroit de Soleil







La lumière du soleil n'est pas dans ce
qu'elle éclaire. Elle l'éclaire.










Jamais les mots ne feront l'affaire - ni le silence.






L.A.Photographies, les Saisies, décembre 2011
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Table











Le défaut de sens dernier est divin







Attente

Obscurément

L'Absente

Le Proche




L.A.Photographies les Saisies, décembre 2011
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SNOWFLAKE



via blooming fabric
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Les Alpes et la littérature : deux monstres !










Maurice Chappaz, écrivain valaisan, occupe une place unique dans la littérature alpine. Ambitieux, son propos n'est pas tant de raconter des ascensions que de restituer " l'absolu du désert neigeux ", dire " les tempêtes , le vertigineux cercle des cimes blanches et tous les gestes de l'homme sur la piste ".

Du Mont Blanc au Mont Rose, sa traversée des glaciers tient du parcours initiatique. Emporté par l'ivresse de l'altitude, il capte l'insaisissable, irriguant son récit du flot des sensations qui envahissent l'alpiniste. Dans la haute route, il rassemble tout ce qui lui fut donné d'éprouver de l'oreille, de l'oeil, du nez, du jarret et surtout du trouble des entrailles...

Pour  Maurice Chappaz, " la littérature alpestre peut s'assimiler à la littérature érotique ". Dans les caresses de la montagne, il voit une ascèse, un effort qui comble, en les épuisant, la bête et l'âme.

Dans la mémoire des alpinistes, ces pages vont réanimer  ce qu'ils auront vécu de plus fort et de plus subtil mais en donnant à leur montagne familière les dimensions qu'ils s'étaient contentés, souvent, de pressentir. Les autres, les gens du bas pays, auront la révélation de l'altitude, de même que les terriens comprirent la mer en lisant les romans de Joseph  Conrad ou d'Herman Melville.

La haute route a été publié pour la première fois en 1974 par l'éditeur Galland.

hoëbeke
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Mohammad Shirani, Calm


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