vendredi, décembre 09, 2011

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Dans la collection bleue




Il y a le merveilleux
il y a l’irréfutable
il y a les divagations de l’esprit
les asiles psychiatriques
les grains de sable
les larmes qui ne servent à rien
il y a la programmation
l’agitation des poissons hors de l’eau
il y a l’ironie qui blesse
les biotopes
un Airbus dans le ciel du Pakistan
il y a ce qu’on ne comprend pas
les faveurs des puissants
il y a l’apostasie
la haine féroce
il y a quelques Peugeot
il y a le flou figural
une pelouse
il y a les vieillards mourants
l’horlogerie fine
la violence des vagues
les portes fermées du ciel
les tueurs en série
il y a les alcools forts
il y a le boulevard du Maréchal-Leclerc
il y a les stages de formation continue
il y a les amis
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lesmargesnet



il y a Dieu
les choses de moindre importance
il y a la fatigue
le plagiat
les dimensions de la bêtise
la patience
les coups de chance
le bout des champs
il y a une pile de chemises
un Petit Larousse
des insomnies
le ciel au-dessus de nos têtes
le courrier du monde entier
la maladie qui vous cloue
les fumeurs et les autres
il y a l’Atlantide
il y a des faussaires
un porte-monnaie vide
il y a la commune de Fernoël
une approche avortée de l’infini
le voisinage
des contestations
il y a Noël

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Le texte de










est l'enchaînement d'une dizaine d'histoires, mais on remarque vite les figures principales qui en font la forte trame :

Adam, l'homme en proie à l'univers, mais avec Eve. La simplicité d'Adam, mais il y a leurs fils.

Noé, l'homme en face des catastrophes humaines ou naturelles. La droiture de Noé, mais il va y avoir les races.

Abraham, le marginal qui avance à tâtons. Les étonnements d'Abraham, mais il sait se fier.

Jacob, l'homme dans toutes les complications de la famille. Les entêtements de Jacob, ses ruses, ses colères, mais aussi ses tendresses et ses tristesses.

Joseph enfin et la famine. La terrible innocence de Joseph. Les gens n'ont plus de quoi se nourrir, ils n'ont que faire de la propriété et de la liberté. Joseph sourit et il étatise. Ses frères aussi veulent manger, ils se prosternent. Joseph cache ses larmes, il fera vivre tout le monde.
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Se peut-il qu'Elle me fasse pardonner les ambitions
continuellement écrasées,
- qu'une fin aisée répare les âges d'indigence, -

qu'un jour de succès nous endorme
sur la honte de notre inhabileté fatale,








Que des accidents de féerie scientifique et
des mouvements de fraternité sociale soient chéris

comme restitution progressive de la franchise première ?...





butterfly i like the way you wear you wings   ()

Angoisse
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