jeudi, décembre 01, 2011

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Note

Le présent recueil entend seulement être un spécimen de travaux en cours. Sont presque toujours rassemblés ici d' " incertains fragments ", remontant à toute la période faisant suite, et en partie contemporaine, de Idioma (1986) de toute façon organisés ici de manière provisoire par thèmes qui s'estompent les uns dans les autres, ou lacunes, et non selon une séquence temporelle précise, mais peut-être est-elle " météorologique ".

A.Z.






Aubes, Manes, Clématites

Aubes, âcreté,
herbes du visible issues de trop
de brise, de doutes affligées,

vous herbes-Manes,
contre les couleurs cabrées, entassées du violet
               de l'assaillant, de partout, violet
               mais conscient qu'assaut et guets-apens
               seront encore paix, paix des prés

Apprends, toi,
apprends, toi, à recourir
dans les multiloquents, dans les infinis dispersés,
Manes, recourir
en convictions et passions,
très sombre, intime, assiégée
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Trois bandeaux flous d'un même éboulis





L.A.Photographies, massif de la Lauzière, novembre 2011
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Huit Signets d'un même ciel
(cliquez sur l'image)










L.A.Photographies, novembre 2011
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Huit bandeaux d'une journée en montagne

(cliquez sur l'image)










L.A.Photographies, sur la Grande Lauzière, novembre 2011
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Le chant du veilleur  n'est jamais loin de moi
Louange





Tu m'as fait connaître le petit nombre de mes jours.
Tout mon trésor est en Toi,
mon Dieu.





Les yeux : ils sont les flambeaux et les psychés des âmes,
dont les secrets pensers parlent ou non par flammes,
mais en leur silence on les entend crier.

Les yeux inhabités sont un noirâtre Tartare

mais les yeux qui Te désirent sont le saint Cerf psalmique
blessé de ta parole,

le Cerf croissant de s'abreuver au délicieux écoulement
 du baume supérieur dérivé
des Cieux.




L.A Photographie, Lauzière novembre 2011
Le Chant du Veilleur, Maxence Caron, via romana page 167
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T w i l i g h t

NOTES

savoir noter               


exercice 


parvenir à ressaisir
la possibilité de toute vision sensible
dans une vision d'essence
elle même entièrement régie par l'être



interroge l'essence

l'essence de la source donatrice

l'essence de l'essence

l'essence de l'essence qu'est la conscience 

c'est-à-dire la présence même de l'essence

simple

es ist so 

impensé

présence et venue en présence

limitation du visible et extension du regard

la necessité d'un pas dans l'opaque

nul ne se dérobe dans le monde .....à la nuit sombre



devenir peu de choses 

éveille le pressentiment de ce qui est grand


si cela se produit

JE s'étonne

s'étonner c'est d'abord surmonter ce qui va de soi





Ce qu'il faut prendre de pénombre lente

pour la nudité du premier regard


JE ne vois jamais qu'un seul côté des choses

l'autre plonge dans la nuit d'un mystère effrayant...


avec les pages 

249/256/257.










L.A.Photographie, Grande-Lauzière   novembre 2011




























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UN

seul versant
l' En-
- droit éclairé

L'autre plonge
dans le mystère de
l' Envers


Décembre de December

" decem ab imbre "

le dixième depuis les neiges


jour de l'année 335 de 2011
le soleil s'est levé à 8h22 et va se coucher à 16h56
durée d'ensoleillement 8h34 (-2min)

Lune croissante pleine à 43%

Mercure et Vénus vont se partager les crépuscules

celui du matin pour Mercure
celui du soir pour Vénus

Mars franchit en temps légal
la barre symbolique de minuit

Avec Clair de terre

l'air est une splendide rose couleur de rouget

fleur
 capable de contenir toute la nuit