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Vous, par très beau temps au col Torrent

L.A.Photographies, de Chamonix à Zermatt, août 2011

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Mollisol :
sol mou, après le dégel.



Podzol :
sols lessivés, lavés et peu évolués sur le plan chimique.
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Poésie      le sens

l'ombre

des montagnes rien

sinon le vent je t'aime

plongée sans être muette
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Rose de pierres

Gros bloc entouré de petites pierres redressées

où la rocaille seule nomme
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Gélifract

fragment rocheux détaché par le gel

craquement quitté par l'image
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Meidpass, 2790 m

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G.E.

Au Meidpass, l'espace épouse les pierres

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Trois cairns

Avènement

effacé

nouveau

saisissement

réel

oubli

éparpillée

glaciers

voici le présent qui converge

le talus

l'accélération

un déchirement

la bonté

une incitation

un silence

un assentiment

pitié

détresse

arrachement

frayeur

délié

nudité

aveuglement

l'été

craquement

un souffle

l'abandon

l'attirance

une déclivité

déchiqueté

un effleurement

tomber

respiration

coup

frémissement

sillage

vif

grondement

éboulis

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Trois caïrns au Meidpass

baliser un sentier traversant un sol rocailleux ou aride

repérer le sommet d'un col ou d'une montagne

marquer un site funéraire ou célébrer les morts

Ils peuvent varier de simples amas branlants

à de savantes prouesses de construction

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L.A.Photographies,

au Meidpass 2790 m de Chamonix à Zermatt,

août 2011

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Si on s'agite
marche ou vole
c'est pour se prouver
que l'on reviendra.

Qu'au moment voulu
le sol
sera bien là.

On quitte
mais en tenant dans ses gestes
le retour



Jean-Louis Giovannoni, l'invention de l'espace
Lettres vives

enarrière
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Faire venir du sol

attirer de la terre

ne pas avoir peur d'être léger

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L.A.Photographie, de Chamonix à Zermatt,

 sur le chemin de Jungu, Août 2011

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Un mouvement de chute rattrapé.

Svaghi passeggiare...

La marche est générée par le basculement en avant,
du corps en position debout,
ce qui provoque un mouvement de chute,
rattrapé par la projection d'une jambe vers l'avant.

Plus en détail,
la marche repose sur un mécanisme à double balancier,
composé des jambes et des bras.

Le bassin est soumis naturellement à une rotation,
lorsqu'une jambe est projetée en avant,
car ce mouvement se fait appui sur la jambe opposée.

C'est pour contrecarrer cette rotation que
les bras effectuent un mouvement inverse à
celui des jambes.

Ainsi,
le bassin conserve le même axe,
ce qui permet de marcher droit.

Puis,
pour rattraper le mouvement de chute
tant que dure la marche,
la jambe arrière est à son tour
projetée en avant en utilisant son énergie potentielle.

La marche est arrêtée par
un redressement du corps.
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