vendredi, juillet 01, 2011

L'enseignement
de Mâ Ananda Moyî






La femme que toute l'inde a connue sous le nom de Mâ Ananda Moyî, ou plus simplement de " Mâ ", est née le 30 avril 1896 à Tripura, petit village qui fait actuellement partie du Bangla Desh. Ses parents, parmi une population à majorité musulmane, étaient de grands adorateurs de Shiva. Très tôt, " Mâ " a fait preuve d'une extraordinaire volonté d'ascèse. Les gens ont commencé à venir, de plus en plus nombreux, voir et vénérer cette femme qui se considérait à la fois comme chrétienne, musulmane, hindoue, " tout ce que vous voudrez ". A partir de 1925, Mâ Ananda Moyî paraît en public, au cours de cérémonies religieuses.

Depuis lors, sa réputation ne cessa de grandir. Chefs d' État, hommes de science, sanskritistes, artistes, moines, hommes et femmes de toutes les couches de la société, de toutes races et de toutes religions viennent des quatre coins du monde lui demander conseil et recueillir son enseignement.

En effet, lorsqu'on voyait le visage rayonnant de Mâ Ananda Moyî et que l'on entendait son rire léger, on devinait qu'elle était l'incarnation de la joie. Lorsqu'on recevait la caresse de son regard, on savait que son coeur débordait d'amour. Lorsqu'on entendait son enseignement simple et clair, on comprenait qu'elle possédait toute sagesse. Mais on ne pouvait dire si c'est sur la joie, sur l' Amour ou sur la sagesse que reposait l'enseignement de Mâ Ananda Moyî, car chez elle les trois étaient inextricablement, indissolublement mêlés, et ne sauraient exister l'un sans l'autre.

Spiritualité vivantes Albin Michel, traduit par Josette Herbert.
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lîlâ



de l'oie

de patience

de dames

d'échecs

de dés

de croquet

d'osselets

de boules

de quilles

de tric-trac

de hasard   électrique   ou électronique

au singulier jeu


respecter le jeu      sortir du jeu                voir beau jeu



de la fortune

de la nature

de la plume

de l'écriture

Mallarmé utilise rarement le verbe " être "
il se sert souvent du mot " jeu "



Lilith  lila lola ou lolita    " jouer, s'amuser "                                       le plaisir du jeu


Lîlâ ou le plaisir du jeu

Lîlâ Lîlâ le jeu sans fin


La création du monde est généralement considérée comme la Lîlâ, c'est-à-dire le plaisir du jeu, l'amusement du Créateur Suprême . Ceci en regard d'un texte kabalistique : " Ain Soph se réjouit en lui-même , irradia et rayonna de Lui-même...toutes choses que l'on appelle des délices ".


Lîlâ d'une joie intense






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Fauvette des jardins
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ici

en zone de combat

le sorbier des oiseaux ne choisit pas


le pin cembro choisit l'oiseau
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de la forêt au bord de l'onde  tombe un bâton
aussi droit qu'une flèche

elle voyage au gré des deux canards

parasite elle devint oiseau



Té-claire     est là

est caché et se tait
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