lundi, juin 13, 2011

promenade devant Santa Croce
SSO vers NNE




L.A. photographies, Florence juin 2011

L.A. photographie,
 sur un mur du Borgo Santa Croce,
 Florence, juin 2011





L.A. photographies,
San Miniato al Monte, février 2011
San Miniato al monte lieu fleuri
où la lumière vient s'étendre
où les jasmins embaument


L.A. photographie, Florence, juin 2011
San Miniato Al Monte (Alt 138 m)


Premier martyr florentin Miniato aurait été enseveli au III e siècle. Sa présence chassa les divinités païennes qui y avaient eu primitivement leur sanctuaire. Charlemagne y vint en pèlerinage ; les moines de Vallombreuse y trouvèrent un séjour paisible, conforme à leur goût de la méditation, que Florence ne leur offrait guère. Michel-Ange fortifia la colline sainte.

La façade ( XII e siècle ) est incrustée de marbre et ornée d'une mosaïque sur fond d'or, du XIII e siècle, où est figuré le Christ entre la Vierge et Saint Miniato. Au sommet, on voit l'aigle de la corporation des Calimala.




L.A. photographies, Florence juin 2011
Merveilleusement le temps se déplie
il tempo si dispiega Cristina
nous qui vivons sans fin


Maintenant avec le chant de mon veilleur

 M.Caron

La renaissance ne viendra pas des hommes ; les artistes ne
savent plus le génie, les intelligences ne savent plus la pensée.
Ayant renoncé à toute beauté, à tout effort, à toute réalité, à
toute vérité, amas de nains juchés sur les clavicules d'encor plus
minuscules,
citoyens enflés d'avoir leur seule résidence à Lilliput et
croyant faire oeuvre lorsqu'ils expectorent à la suite trois trivialités
articulées au creuset de leur indéfinissable médiocrité,
ayant , mon Dieu, renoncé à Te prononcer pleinement, Toi
dont le Verbe leur donne pourtant un champ de parole,
les écrivants de ce siècle ne peuvent plus être que les premiers
dans l'inqualifiable, l'indéterminé, l'insane, afin
d'exceller au mal.
Leur gloire serait dés lors de n'écrire pas.
à moi. Le sens de mon exception.
Elle isole son dépositaire. J'ai prononcé Celui qui prononce
la prononciation, j'ai prononcé : Dieu.
Et j'ai laissé Dieu résonner à l'intime ouïe.

L.A. photographie, Florence, juin 2011
tu marches encore, tu traînes encore...


et je pense parfois...parfois à  Un homme qui dort de Georges Perec,  à cet homme qui marche, qui marche pour ne pas mourir ou devenir fou. Avant de sombrer profondément dans la dépression, le narrateur de Un homme qui dort était un homme qui marchait. Jusqu'à ce qu'il se retire définitivement sur sa couche, dans sa mansarde, parfaitement indifférent au monde. Ses errances, plus que des promenades, ressemblaient à des tentatives d'inventaires exhaustifs des lieux : marcher pour classer et retrouver ses repères. On notera, au passage, le dédoublement du personnage, principal et unique, du récit, qui se parle à lui-même et se dit " tu "...
Tu traînes. Tu longes. Tu t'assieds. Tu découvres. Tu inventes. Tu vas voir les monuments. Tu dénombres les églises...

L.A. photographie, Viale Galliléo, Florence, juin 2011
Viale Galliléo, en passant...je t'apprendrai, mon âme ...



...ces petits pas...  d'adieu

L.A. photographies, Florence, juin 2011
Viale Galliléo, Ataf & Linéa 12, Galilei 07.


L.A. photographie, Florence juin 2011
Marbre, détails





façade sud-ouest du Battistero San-Giovani à Florence.

" Mon beau Saint Jean "
disait Dante, exilé, en se souvenant du baptistère,
qui porte le nom de Saint Jean-Baptiste.

L.A. photographies, juin 2011





L.A. photographies,
 autour du Vieux Pont, Florence juin 2011
poser penser peser
observer l'ondulation de la lumière
sur le fleuve Arno
navigation avec voiles vers l'au-delà





L.A. photographies, Florence, juin 2011
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finistra Bologne















L.A.
photographie
samedi quatre après-midi
juin



















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finistra


Paris-Milan 
après les Alpes










L.A. photographies, juin 2011






















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