Landon Metz

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Tulipe tulipe tulipe tulipe belles & jolies

Khayam dit : elle est tulipe, ma jolie !

L.A. Photographie, Cochette avril 2011

TULIPE

Le ciel ne revient pas sur ses pas

L.A. Photographie, Col de Cochette Avril 2011

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L.A. Photographies,

le Col de Cochette le village de la Table et la chaîne de Belledonne.

Avril 2011

Intimité avec la jeune herbe d'avril

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L.A. photographies, Col de Cochette avril 2011

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Le contact avec le réel

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Je m'enfonce jusqu'au yeux dans la source de soie.

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Un nuage une fleur un cerisier

c'est tout pour cet après-midi.

L.A. Photographies, village de Cochette avril 2011

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Fleurs de cerisier

au milieu d'elle se traîne

le genre humain !

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Le cerisier Kobayashi Nobuyuki Yatarö Issa

L.A. Photographies, village de Cochette Avril 2011

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L'expérience poétique commence toujours par des dialogues, des confrontations. L'individualisme implicite dans lequel la poésie moderne s'est enfoncée au nom de la liberté a fait oublier que la poésie est aussi la manière la plus intense de se révolter inopinément, imprévisiblement, contre le mésusage des mots, leur obscurité et leur inertie. Glissant a raison de réclamer le " droit à l'opacité " - et de préserver le rôle de l'obscur. Encore faut-il que ce droit à l'opacité se double  d'un droit identique à la transparence. L'incompréhension de ce qu'on aime n'est pas, c'est le moins qu'on puisse dire, le but de l'amitié et de l'amour. L'obscur se dresse comme un Himalaya conceptuel. Ne l'aidons pas à triompher de tous nos désirs et velléités d'approche.

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Alain Jouffroy, Manifeste de la poésie vécue, Infini / Gallimard

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Prendre le parti des choses, c'est prendre la décision,

silencieuse, d'aller à leur rencontre.

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L.A. Photographies au village de Cochette avec le cerisier Issa et Alain Jouffroy.