dimanche, mars 20, 2011

écorce d'érable II
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L.A. photographie, Arêches, mars 2011

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Poésie 

de la rumeur tournante et 
bondissante
.
stigmate
derrière l'arrête de droite


traits des orients et caractères des 
nuits humaines


les chemins ne vont que les 
uns aux autres

et on retrouve toujours 
les mêmes


.
les jours se ressemblent

les étonnements de l'enfance
ne sont jamais 
très loin


Marguerite :
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l'or est au centre
et les pétales y convergent
candides


Red et Judex

en majesté dans une mandorle

diagonale de la grâce
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une chose que l'on a grande hâte de voir
ou d'entendre :

la lettre d'une personne 
aimée.






























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écorce d'érable
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L.A. photographie, Arêches, mars 2011

79 e jour de l'année 11 e semaine
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Premier Temps
;
Le soleil s'est levé à 05:55 et s'est couché à 18:03
pleine lune
.
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Début de printemps avec Scardanelli et Maxence Caron
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Le coeur de l'homme est traversé de douce joie.
Une nouvelle vie au Futur se dévoile.
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Tu as compris afin de croire, crois désormais pour comprendre et croître,
suis aveuglément le Sens découvert et l'ordonnance céleste,
marche seulement et je ferais le reste.
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Toujours vivant
écorce de bouleau, détail.
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L.A. photographie, les Saisies, mars 2011

Les nuages sont les dinosaures projetés dans le ciel par la chute
du météore catastrophique.
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Massifs, immobiles, ils sont restés les ruminants du ciel, des mammouths indolents dans de lointains pacages. Ils se perpétuent, de nos jours, par génération spontanées, dans le bruit et la fureur des somptueux orages d'équinoxe.
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L.A. photographie, les Saisies, mars 2011
avec André Ar Vot.
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Comme certains personnages d'Aristophane dans Les Nuées, la montgolfière est une actrice qui se grime en nuage. A sa façon. Dans son costume d'apparat, elle interprète le rôle d'un cumulus princier dans le Théâtre des Altitudes.
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L.A. photographies, les Saisies, mars 2011
avec André Ar Vot.



érables
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L.A. photographie, Arêches mars 2011

Ta gloire
Je veux Ta gloire !
;
;
Ton nom
J'aime Ton nom !
,
,
,
éternel présent avec son panache de feu
,
,
C'est une volonté une promesse
,
une dernière rupture de ponts
,
un vent marin
,
une levée d'ancre
,
un passage
,
un chant
,
une porte ouverte
,
Je vois la digitale s'ouvrir sur un tapis de filigranes d'argent,
d'yeux et de chevelures.

" Voilà une illumination de Rimbaud, et c'est du Mozart "
,
La nature enchantée.
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C'est musicalement qu'on entre dans ce mystère.
.
Ph.S. écrit
" le corps sonore devance le corps biologique ".
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H.
elle aussi d'un ciel de lit la sainteté la plus pure
sa voix lancée la plus neuve quintessence
;
écho dans les cloisons
;
porte
;
poussière
;
temps aux énormes yeux bleus et aux formes de neige
,
plus claire écorce toujours et toujours plus saine
;
silence
;
sol
;
libre visage dans la plus tendre nécessité.