lundi, novembre 21, 2011

La poésie est l'irréductible tangence.








Ni concepts, ni doctrine, ni savoir, ni voyance,
elle est une conscience de l'indistinction.

On regarde , on touche,  entend.

Le tas de schistes, l'eau de l'évier, la lumière comme si de l'extrême écoutait.

Quelle réalité ?
Ce qui la porte, ce qui l'éclaire parfois, c'est consubstantiel, ce qu'elle ne peut être, -
strate simultanée


(...)
entre elle
et ce qui
n'est pas là.



Où le poème se sait tout à la fois précession de ce qui est sur ce qu'on (perçoit),
de ce qu'on (perçoit) sur ce qui est (Merleau-Ponty).

A son point le plus intense, l'inexistant vibre de l'existant, y retentit.

Ce qui est rayonne de ce qui n'est pas.

Ch.H.

http://www.jose-corti.fr/titresfrancais/cequiest.html
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