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MARCHE & PAROLE
La montagne est en effet la langue dans ce qu'elle a d'inaccessible, d'abrupt, et qu'on ne peut appréhender que dans la précarité d'une ascension risquée, dont il reste cependant des " fragments " utilisables au sol, les mots discontinus de Rapides : la maison non jointée où entre l' " air de la montagne. "
L' Aiguille du Grand-Font.
C'est parce que la montagne est une métaphore de la langue que la marche est une métaphore de la parole ou, plus exactement, qu'il y a équivalence entre l'une et l'autre. Cela est parfois dit expressément :
( cliquez sur l'image !)
L.A.Photographies, avec Théo au Rocher du Vent
source texte, André Du Bouchet ou la parole traversée
par Jacques Depreux, champ poétique champ Vallon édition,
( A.D.B. vocable, Air )
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