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Le temps revient
Un philosophe regarde la croix:
Maxence Caron.
Il y a une intelligence à l'oeuvre sur nous ...
Elle pénètre partout
Claudel,
la rose et le rosaire.
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Pas un acte de pensée qui ne suppose, en pensant, en affirmant, en doutant, en niant même, l'idée d'une vérité supérieure et d'un système de cohérence qui donnent précisément sens à ces actes qui entendent faire sens même quand ils veulent nier le sens au nom d'un idéal qui est toujours celui d'une vérité supérieure jugée plus haute et d'un système de cohérence plus abscons. Toute parole suppose que ce qu'elle dit a un sens et, indestructiblement travaillé par l'absolu qu'elle porte en soi, pose le système véridique ou non au sein duquel elle fait sens. On échappe pas à la lumière du Principe qui motive imperceptiblement en chaque acte de pensée cet acte lui-même. La réflexivité est omniprésente, et elle s'alimente à la conscience insue de la Différence fondamentale qui lui donne l'élan de détachement par lequel les choses deviennent les objets de ses thématisations, critiques et adhésions. Il y a une intelligence transcendantale en qui se tient la pensée pour pouvoir se déployer ; elle ne la choisit pas, elle l'incarne. Qu'elle en ait conscience ou non, qu'elle le veuille ou non, qu'elle l'admette ou non, la pensée ne respire qu'en elle. Pas un pas sans cette lumière qui lui donne réflexivité et liberté cette intelligence supérieure et prévenante franchit sa différence pour se donner aux âmes qu'elle prononce à son image.
Elle se mêle, baptême, liaison, esprit, à notre respiration. (...) Quelque chose que j'aurais envie d'appeler la lumière spirituelle, comme on dit la chaleur animale. Et comme les médecins disent d'un malade qu'il fait de la fièvre, nous voici à notre tour qui faisons de la lumière et de la vérité.
Claudel, la Rose et le Rosaire
in La Vérité Captive De la philosophie.
Le Cerf Ad Solem
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L.A.Photographie,
Col Torrent, juillet 2011
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sublime... (ah, quel bonheur, mon Dieu...)
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