lundi, mai 30, 2011

C'est toujours l'herbe qui a le dernier mot.

Pensons à la place de l'herbe dans la philosophie de
Gilles Deleuze.


Pour Guattari et Deleuze, l'herbe pousse entre et parmi les autres choses.
La fleur est belle, le chou est utile, le pavot rend fou.

L'herbe pousse par le milieu sans jamais être médian, média, médiocre.
L'herbe est débordement ; c'est une leçon de morale.

L'herbe, dans MillePlateaux, devient " devenir " et ce n'est pas
parce qu'elle est humble - surtout - qu'elle ne dissimule pas de la vitalité.

Si elle est leçon de morale, c'est qu'elle est aussi mauvaise, sauvage ;
elle infiltre les plantations domestiques, elle est folle.

La vigueur de l'herbe, c'est celle qui est sans police.

Elle sera capturée par l'histoire.
Mais ça c'est une autre histoire...


L.A. photographies, Col de Cochette, mai 2011

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