mercredi, décembre 08, 2010

Signes du Zodiaque
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L.A. photographie,
détail de la marqueterie de marbre du pavement de la nef,
San Miniato Al Monte Florence septembre 2010
342 e jour de l'année
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Flux de Sud-Ouest rapide et perturbé entraînant
une masse d'air humide et très doux pour la saison.
Dépression 992 hPa sur le Nord-Ouest de la péninsule ibérique
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Horizon Évènement Espace-Temps
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Espace-Temps espace à quatre dimensions dont les points sont des évènements
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Évènement point de l'espace-temps défini par sa date et sa position
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Horizon frontière d'un trou noir
Le coeur généreux tient à ne jamais s'arrêter
croissance de mon être lorsque me caresse le souffle du génie
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Inspiration
notes exactes par lesquelles on transporte l'esprit
rencontre de fragments Guglielmi.
toute science dépassant j'entrai où ne savais et je restai ne sachant toute science dépassant ce savoir qui ne sait pas est de si haute puissance que sages par arguments jamais ne le peuvent vaincre il ne parvient leur savoir à n'entendre pas entendant toute science dépassant j'entrai où ne savais ( Jean de la Croix ).
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Hans Georg Gadamer

Toute lecture qui cherche à comprendre n'est qu'un pas sur un chemin qui ne trouve jamais de terme. Quiconque s'engage sur ce chemin sait qu'il ne viendra jamais " à bout " de son texte ; il en reçoit le coup. Quand un texte poétique l' a touché à ce point qu'il finit par " entrer " en lui et s'y reconnaître, cela ne suppose ni l'accord ni la confirmation de soi. On s'abandonne, pour se trouver. Je ne me crois pas si éloigné de Derrida, quand je souligne qu'on ne sait jamais d'avance ce que l'on sera quand on se trouvera . 



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Jacques Derrida : " Comme il avait raison ! Mon Cicérone Hans Georg Gadamer ", Frankfurter Allgemeine Zeitung, 23 mars 2002. Les textes prononcés par Derrida et Gadamer le 25 avril 1981 ont été publiés dans la Revue internationale de philosophie n° 151, 1984, p. 333-347.


Source Benoit Peeters, Derrida, grandes biographies Flammarion,
source internet pour la photographie de Hans Georg Gadamer



























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Rûmî fleuve majestueux et fertile par tout ce que tu trembles sache ce que tu vaux au gnostique à l'amant chaque heure est d'exaltante joie j'étais mort je suis vivant je suis rire la fortune d'amour est venue et moi je suis permanente fortune il déclara tu n'es pas fou tu ne mérites pas cette demeure je m'en suis allé devenir fou je serai lié de chaînes il m'est donné le courage du lion je suis la Vénus éclatante tu n'es pas ivre je suis devenu ivre je suis rempli de joie l'ancien amour m'a déclaré ne te transporte pas loin de nous j'ai dit je ne m'en déporte pas je suis au repos dans l'être à résidence sois comme les pièces aux échecs qui vont et qui se taisent et sois tout entier parole car moi de la tour du roi de l'univers j'ai reçu bon présage et bonne chance car sous l'effet de tes rires je suis devenu la riante roseraie la poésie n'est pas la tempête pas plus que le cyclone c'est un fleuve majestueux et fertile...
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Soleil du Réel Rûmî