hô-ban .......... Hauban.......assujettir le toit....... ( détail d'un chalet d'alpage )
.

L.A. photographie, la Gitte novembre 2010

Piste
la fraîcheur qui est là
montagnes autour
.
air
dehors
souffle
bleu
le pas
blanc
la marche
terre
souffle
air et montagne
ruisseaux
jour
glacier jour
le torrent de Gitte où je suis
ciel
ajouté
éclat
éclat de l'eau
coulée
glacier
montagne
foulée
souffle
herbe
jaune
rouge parfois
par le froid
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L.A. photographies, novembre 2010

L.A. photographies, novembre 2010

Rocher
Air et Montagne
Jour

Flou
Souffle sur les pas
Flou
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L.A. photographie, la Gitte, novembre 2010

Bleu
Roche glacée
Blanc
Lichen
Orange

Lichen sur la fin du jour

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L.A photographie, novembre 2010

De l'Ouest vers l'Est

entre la Gitte et la Sausse vers 2000 m

le Chemin du Curé

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L.A. photographies, novembre 2010

La Gitte, Alt 1665 m
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Les Maximes morales de la Rochefoucauld paraissent en cette année 1665.
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Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement.

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Il me semble que le soleil est une image assez mal choisie de la mort.

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L.A. photographies, novembre 2010

La Gitte, Alt. 1665 m
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Histoire amoureuse
Beauté régulière

conter fleurette

et puis perdre

le sentiment

Principe mouvant
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L.A. photographies, novembre 2010

Dôgen, un moine zen du milieu du treizième siècle au Japon
:

" Ce qu'on appelle sans naissance désigne l'éveil suprême "

.

Anonyme

Ph. Sollers  Passion fixe  folio 3566 / P. 183

qu'est-ce
qu'ils ont pu nous casser les pieds
avec leur littérature


réaliste naturaliste 
socialiste
réaliste-socialiste national-socialiste 
républicaine  prolétarienne 
aryenne 
jésus-maryenne  ovaryenne
humaniste
poético-humaniste
futuriste
surréaliste existentialiste
engagée tiers-mondiste 
misérabiliste
raciste 
antiraciste 
régionaliste  historique 
pornographique

de voyage 
de science-fiction
 
féminine
hollywoodienne
chic  cucul  crade  gay  scout  série noire

de gare 

d'autobus

de métro  d'aéroport
de vieille fille anglaise

d'avant-garde 
d'arrière-garde 
d'asile de fous !


*

Toujours le social



le contrat 

social 

la souffrance 

sociale

la douleur

sociale

le chagrin

social

la détresse

sociale

la désolation

sociale

le spectacle 

social

le cirque

social

la représentation

sociale

la comédie

sociale

le cinéma 

social



cette

croyance à la Société

est quand même la plus étrange

qui ait jamais

existé.

.


Christophe Marchand-Kiss,

                                      regard fatigué


Ouvre la porte
armoire, 
table de nuit avec lampe,
lit, table de nuit, 
chaise avec vêtements, 
fenêtre, 
bibliothèque avec bibelots, interrupteur






Valère Novarina 

           devant la parole

Je cherche
le langage à l'état natif.






Michelle Grangaud, 

              état civil



Les poissons dans le bassin 
sont animés d'un mouvement lent, 

incessant, 
silencieux et imprévisible


L'émerveillement
déclenche un tumulte






















.

Pour celle qui
marche
lit
rêve
joue
apprend
il y a
:
hommes !
méduses !
eucalyptus !
femmes aux yeux verts !
chat du Bengale !
pylônes !
villes !
sources !
herbes vertes, herbes jaunes !
.
avec J.M.G.L.C. LDF

J.M.G.L.C. Le livre des fuites, roman d'aventures
.
Un poème, ou une énumération,
qui n'appartenait à personne puisque tout le monde en faisait partie :
.
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page 31

Immeuble
pierre
goudron
plâtre
gravier
fonte
plaques
gaz
eau
réverbère
ordures ménagères
blanc
gris
noir
terre
jaune
brun
peau d'orange
mare
papier
semelle
moteur

.


Le Chemin

collection dirigée

par Georges Lambrichs

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J.M.G. Le Clézio

Le livre des fuites

1969

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J.H.H.

( Jeune Homme Hogan )

vingt-trois ans, né à Langson ( Vietnam ),

entreprend autour du monde une déambulation

qui est fuite perpétuelle.

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J.H.H.



 je veux tracer ma route,
 pour la détruire, ainsi, sans repos.

Je veux rompre ce que j'aie crée, pour créer d'autres choses,
pour les rompre encore.

C'est le mouvement qui est le vrai mouvement de ma vie.
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..
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I WALK ON THIS FLAT LAND

WITH NEVER ANY PURPOSE

J.M.G.L.C.

Le livre des fuites roman d'aventures

.
I l faut fuir, mais pour où ?
Et comment ? Dans l'espace, dans le temps.
Quelle sera la limite ?
La plus grande, la plus vieille des recherches :
celle de l'habitat.
Trouver le lieu qui vous maintiendra en paix, qui vous tienne en vie.
.
Marcher doucement, calmement vers les choses.
Marcher vers l'image la plus précise de soi.