mercredi, octobre 20, 2010

Treicol, rochers dans la brume
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L.A. photographies, octobre 2010



Treicol, autour d'un seul rocher dans la brume
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L.A. photographies, octobre 2010


Treicol, piste d'alpage dans la brume
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L.A. photographies, octobre 2010


L'Art de Marcher

C'est d'un point de vue très original et divertissant que Rebecca Solnit explore l'histoire de la marche en tant qu'art, expression d'un particularisme culturel ou spirituel, activité à part entière, fin et non simple moyen
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Au fil de son étude, elle évoque les pèlerinages, les marches de protestation, les flâneries urbaines, les promenades propices à la réflexion des écrivains ou des philosophes, le nomadisme des comédiens et des musiciens, les voyages à pied des compagnons du devoir et différentes pérégrinations qui, parfois, constituent de véritables rites de passage
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S'appuyant sur des citations et des anecdotes, elle montre à quel point on saisit le monde à travers le corps, et le corps à travers le monde
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Son "livre parcours" s'achève sur un véritable réquisitoire contre tout ce qui, aujourd'hui, empêche l'exercice de la marche - une pratique fondamentale devenue subversive, de nos jours, dans les pays occidentaux !
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Babel Actes Sud
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Avancer sur ses deux pieds rend semble-t-il plus facile le déplacement dans le temps ; l'esprit passe aisément des projets aux souvenirs, de la mémoire à l'observation. Le rythme de la marche donne en quelque sorte son rythme à la pensée. La traversée d'un paysage ramène à des enchaînements d'idées, en stimule de nouveaux. L'étrange consonance ainsi créee entre cheminement intérieur et extérieur suggère que l'esprit, lui aussi, est un paysage à traverser en marchant...
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L.A. photographie,
piste d'alpage entre Treicol et Conchette,
octobre 2010
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Rebecca Solnit, l'art de marcher
L'esprit le corps et le monde
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Idéalement, marcher est un état où l'esprit, le corps et le monde se répondent, un peu comme trois personnages qui se mettraient enfin à converser ensemble, trois notes qui soudain composeraient un accord. Marcher nous permet d'habiter notre corps et le monde
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et il me sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un corps
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L.A. photographie, retour sur Roselend, octobre 2010

Inversion thermique sur Roselend
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L'instabilité du temps est une conséquence directe des multiples perturbations que le relief impose aux masses d'air. Venant de l'intérieur du continent ou par gravité des versants ou bien formé sur place par rayonnement nocturne, l'air froid plus dense stagne dans les fonds de vallée.
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Cette configuration peut se maintenir des semaines. Quand en altitude règne une température plus clémente, un phénomène d'inversion thermique se produit et le contraste est frappant entre les conditions désagréables observées sous la masse d'air froid où l'humidité s'accumule en brouillards tenaces et les sommets ensoleillés.
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L.A. photographies, octobre 2010


La Pierra Menta, 2714 m
Pierre Mentale versant ouest
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L.A. photographie, octobre 2010

Parozan, chalet d'alpage vers 2200 m
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L.A. photographie, octobre 2010

Parozan chalet d'alpage, quatre détails
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L.A. photographies, octobre 2010



pour Stéphan
To be always on the go breach
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L.A. photographie, brèche de Parozan, octobre 2010

Pyramid
Rock of Parozan
under Breach
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L.A. photographies, octobre 2010


Rocky Mountains !
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L.A. photographies, sous la Brèche de Parozan, octobre 2010
ROCK
ROCK
ROCK
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ROCK
FACE
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FACE
ROCK
FACE
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ROCK
FACE
ROCK
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ROCK
ROCK
FACE
ROCK
Gothique beauté, j'ai le crâne plein de pierres
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L.A. photographies,
sous la Brèche de Parozan, octobre 2010


Quatre carrés sous la Brèche
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L.A. photographie, octobre 2010



Les lieux se donnent à qui se donne à eux ; mieux on les connaît, plus on y sème souvenirs et associations, qui y germent, invisibles, attendant qu'on repasse par là pour les récolter, tandis que les lieux nouveaux offrent des idées et des possibilités inédites. Partir à la découverte du monde est un des meilleurs moyens d'aller à la découverte de l'esprit et qui voyage à pied circule de l'un à l'autre.
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Rebecca Solnit, l'Art de marcher
Descente versant ouest de la Brèche de Parozan
l'esprit avec les éboulis
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Dans les confessions Jean-Jacques Rousseau observe : " Je ne puis méditer qu'en marchant ; sitôt que je m'arrête, je ne pense plus, et ma tête ne va qu'avec mes pieds "
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L'excentrique John Thelwall, écrivain et révolutionnaire anglais, commit ainsi un foisonnant et volumineux ouvrage, le Péripatéticien, où il rattache le romantisme d'inspiration rousseauiste à cette tradition classique apocryphe : " A un égard au moins je peux me targuer d'une ressemblance avec la simplicité des sages de l'antiquité : je poursuis mes méditations à pieds ".
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L.A. photographies, octobre 2010