mardi, octobre 19, 2010

Au sommet de la Brèche, ce rocher.
Je le prends pour centre et laisse
mon oeil voyager
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L.A. photographie,
Brèche de Parozan, octobre 2010

Write poems !!!
à pas rapides dans la plus forte ligne de pente
danger pour le pas incertain
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L.A. photographies,
brèche de parozan dans la descente versant ouest,
octobre 2010


Brèche de Parozan 2683 m
Passage
de l'Est vers l'Ouest
entre l'Aiguille du Grand-Fond au Nord
et l'Aiguille de Presset au Sud
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Ruisseau de gauche - Je brûle et je réveille,
j'accomplis la volonté du feu
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Ruisseau de droite - J'enchante et je multiplie.
J'obéis à la fraîcheur de l'eau
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ABA 17
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L.A. photographies, sur la Brèche de Parozan octobre 2010

Marchant vers la Brèche, à nos oreilles des échos de sabot
Bouquetins !
ou peut-être Capricorne ?
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gouverné par Saturne,
essentiellement irrationnel,
ouvert sur l'infini.
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La phrase du Capricorne :
Je suis le père de moi-même. Je gravis la montagne.
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par opposition à la phrase du Cancer :
Je suis l'enfant de ma mère. L'imagination est ma réalité.
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L.A. photographies,
Brèche de Parozan, octobre 2010



Passage du Col du Grand-Fond 2671 m
du Sud vers le Nord
de la Vanoise et du Beaufortain vers le Mont Blanc
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L.A. photographies, Presset octobre 2010


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Qu'y a-t-il au départ ? 

Une tension musculaire. En appui sur le pilier d'une jambe, le corps se tient entre terre et ciel. L'autre jambe ? Un pendule dont le mouvement part de l'arrière : le talon se pose sur le sol, le poids du corps bascule vers l'avant du pied, le gros orteil se soulève, et à nouveau le subtil équilibre du mouvement s'inverse, les jambes échangent leur position.




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Au départ il y a un pas, puis un autre et encore un autre, qui tels des battements sur la peau d'un tambour s'additionnent pour composer un rythme, le rythme de la marche. Rien de plus évident, rien de plus obscur aussi que ce déplacement qui s'égare si facilement dans la religion, la philosophie, le paysage, l'aménagement du territoire, l'anatomie, l'allégorie, le désespoir.






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L'histoire de la marche est une histoire secrète encore à écrire, qui se livre par fragments dans des milliers de passages anecdotiques d'ouvrages ou de chansons, au hasard des rues, dans les aventures de presque tout un chacun. L'histoire corporelle de la marche est celle de l'évolution du bipède humain et de son anatomie...









L.A. photographies, Presset, octobre 2010
Rebecca Solnit, l'art de marcher, Babel Actes Sud





















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Poudingue
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Un poudingue est une roche sédimentaire détritique consolidée, constituée de débris arrondis, qui sont d'anciens galets, qui ont subi un transport sur une certaine distance dans des rivières ou sur un littoral. C'est une roche qui fait des conglomérats, comme la brèche. La brèche contrairement au poudingue, contient des morceaux anguleux qui ont subi peu de transport
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L.A. photographies, Presset, octobre 2010
C'est ici, près de la Pierre isolée
que je me charge d'électricité mentale
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L.A. photographie, Presset octobre 2010

L'Aiguille du Lac, la Pierra Menta, et l'Aiguille de Presset
éloge de la verticalité
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Photographies, Stéphan Renard, Lionel André
Presset, octobre 2010


La Pierra Menta & le Lac de Presset, vers 2500 m
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L.A. photographies, octobre 2010

montagne & lac
lacs & montagnes
comme Montagnes et rivières ne sont jamais les mêmes
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nourriture d'hier et nourriture d'aujourd'hui
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c'est une journée d'octobre
les chocards à bec jaune répandent leurs cantiques
des millions d'années à aimer
pied pied marcher
lèvres et langue en avant
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Allez la poésie !
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pêle mêle dans les flots débordants de l'automne
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système à l'équilibre
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Notre Mère
la Terre
adore aimer
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Sous le pas sous le pas la Montagne