TMB
escaliers échelles
vers le Lac Blanc
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Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
samedi, août 14, 2010
les yeux jumelles depuis la Tête aux vents
:
l'Aiguille de blaitière du Peigne de la République du Plan des Pèlerins
il y a aussi l'Aiguille du Fou
son sommet est gravé d'inscriptions du genre
idée de l'impression d'exaltation vertigineuse qu'on y éprouve
.
je n'oublie pas les dents :
Plein sud maintenant
veux-tu être l'intime des hauteurs ?
:
l'Aiguille de blaitière du Peigne de la République du Plan des Pèlerins
des Ciseaux du Grépon et des Grands Charmoz
.il y a aussi l'Aiguille du Fou
son sommet est gravé d'inscriptions du genre
:
proche du soleil, bas les nuages, se baisser pour voir le vaste univers
.idée de l'impression d'exaltation vertigineuse qu'on y éprouve
.
je n'oublie pas les dents :
du Crocodile du Caïman et du Requin
.Plein sud maintenant
mon regard vers l'Aiguille du Midi
silence
veux-tu voler ?veux-tu être l'intime des hauteurs ?
Comprendre le vrai pouvoir du Dasein
.
Qu'est-ce qu'un
?
.
Qu'est-ce que
cela vous fait d'être-là ?
Se découvrir
comme " être-le-là "
implique
de découvrir son
" là "
c'est-à-dire
pour Heidegger le fait brut que nous existons.
Ce qui
est premier n'est pas le
"qui "
je suis, mais le
" que "
je suis.
Qu'est-ce qu'un
" Dasein "
?
.
Ce mot signifie textuellement
Sein " être "
et
Da " là ".
Le Da-Sein est alors l'être-là. Dans cet " être-là ", on est immédiatement focalisé sur ce là, comme s'il s'agissait pour nous d'occuper un lieu, " là " et pas " ailleurs ". Nous risquerions alors de commettre l'erreur d'y voir une position, celle d'un lieu spatial, occupé par notre corps, à partir duquel nous percevrions tout ce qui nous entoure.
Notre être se réduirait ainsi à occuper une certaine étendue dans l'espace, à être présent là. Mais cela trahit le sens que Heidegger veut donner à ce Dasein : être-là semble signifier être posé là, comme une chose parmi les choses...
Or nous ne sommes pas des choses.
Comment traduire alors ce " Dasein " ?
Sein " être "
et
Da " là ".
Le Da-Sein est alors l'être-là. Dans cet " être-là ", on est immédiatement focalisé sur ce là, comme s'il s'agissait pour nous d'occuper un lieu, " là " et pas " ailleurs ". Nous risquerions alors de commettre l'erreur d'y voir une position, celle d'un lieu spatial, occupé par notre corps, à partir duquel nous percevrions tout ce qui nous entoure.
Notre être se réduirait ainsi à occuper une certaine étendue dans l'espace, à être présent là. Mais cela trahit le sens que Heidegger veut donner à ce Dasein : être-là semble signifier être posé là, comme une chose parmi les choses...
Or nous ne sommes pas des choses.
Comment traduire alors ce " Dasein " ?
La traduction suggérée
par Heidegger lui-même fut " être-le-là ".
Qu'est-ce que cela change ?
Si être-là renvoie à une présence permanente, être-le-là traduit le fait d'être la présence même. Ainsi, le Dasein n'est pas présent comme une chose posée là, mais il rend présente toute chose. Le Dasein nous ouvre au monde de telle sorte que celui-ci puisse apparaître. Il est donc, par essence, ouverture.
.par Heidegger lui-même fut " être-le-là ".
Qu'est-ce que cela change ?
Si être-là renvoie à une présence permanente, être-le-là traduit le fait d'être la présence même. Ainsi, le Dasein n'est pas présent comme une chose posée là, mais il rend présente toute chose. Le Dasein nous ouvre au monde de telle sorte que celui-ci puisse apparaître. Il est donc, par essence, ouverture.
Qu'est-ce que
cela vous fait d'être-là ?
Se découvrir
comme " être-le-là "
implique
de découvrir son
" là "
c'est-à-dire
pour Heidegger le fait brut que nous existons.
Ce qui
est premier n'est pas le
"qui "
je suis, mais le
" que "
je suis.
Même lorsque le Dasein, dans la foi, est " sûr " de savoir " où il va ", ou s'imagine savoir d'où il vient sur la base de lumières rationnelles, tout cela ne change rigoureusement rien au fait constaté phénoménalement qui est que la disposition d'humeur place le Dasein devant le " que " de son là, le confrontant ainsi à ce que celui-ci a d'inexorablement énigmatique.
Martin Heidegger,
être et temps
Photographie, source internet,
avec Céline Belloq, être soi avec Heidegger, Eyrolles
." Qui terre a, guerre a . "
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Privée ou collective,
l'économie déshumanise pareillement .
Question
.
Adresse aux vivants
Privée ou collective,
l'économie déshumanise pareillement .
Question
.
Adresse aux vivants
Pas de clôture qui n'appelle la rupture, pas de propriété qui n'excite l'avidité des exclus, pas d'interdit qui n'incite à la transgression. C'est ce qu'exprime leur vieux dicton " Qui terre a, guerre a. " Dés l'instant que le droit de propriété enserre le moindre lopin de terre entre ses pinces technocratiques et lucratives, la gratuité naturelle est mise en pièces et vendue à l'encan. L'eau pour irriguer, le sol à fertiliser, l'habitat, l'errance, l'air même, tout prête à intérêt, tout se paie et est payé en retour tandis que haine, frustration, agressivité font cortège aux moeurs d'usuriers
Et qu'y aurait-il de changé à ce que la propriété des champs, des usines, des moyens de production fût collective plutôt que privée ? Entre les mains de tous au lieu de quelques-uns la gratuité naturelle n'en serait-elle pas moins niée et saccagée par les mêmes privilèges de l'économie ? La pollution du rentable a-t-elle de moindres effets sous les auspices du collectivisme que sous la coupe du capitalisme monopolistique ?
Raoul vaneigen
adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne
adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne
et l'opportunité de s'en défaire
Seghers
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" Habiter poétiquement ", cela veut dire :
se tenir en la présence des dieux et être atteint par la proximité essentielle des choses. Qu'elle soit " poïétique " en son fond, cela veut dire en même temps que l'être-là en tant que fondé n'est pas un mérite, mais qu'il est un don. La poésie n'est pas un simple ornement qui accompagnerait l'être-là , ni un simple enthousiasme passager ; elle n'est pas du tout une simple exaltation ou un passe temps. La poésie est le fondement qui supporte l'histoire, aussi n'est-elle pas simplement une manifestation de la culture, et à plus forte raison n'est-elle pas simplement l' " expression " de l' " âme " d'une culture.
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Riche en mérites,
c'est poétiquement pourtant que l'homme
habite sur cette terre.
Hölderlin
L.A. photographie,
vers le village de Trient, août 2010
avec Heidegger, approche de Hölderlin
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Les Bisses du Valais
véritables monuments historiques faisant partie du paysage valaisan depuis le XIV è siècle, les Bisses sont les témoins d'une véritable épopée de la vie économique et sociale du canton...
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TMB, Bisse du Trient août 2010
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Les Bisses du Valais