note sur un livre de bord
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étant participe
présent
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reste de son et reste de saveur
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détachement
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paysage d'au delà le paysage
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le concret
devient
discret

il y a
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un oiseau
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illumination
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poésie
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apparition
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parallèle classique du vide parfait
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cercles de maintien
des énigmes.des
de

énigme
une inconnue posée
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première : neige
persistante
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la poésie ouvre l'espace du sacré

TMB
balcon de Bovine, vache du Val d'Hérens, mélèze dans la brume
Martigny et la vallée du Rhône
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L.A. photographie, août 2010

Entre Champex et la Forclaz de l'est vers l'ouest
sévère montée suivie d'un balcon sur le Rhône des vignes et abricotiers
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Après ce Blanc Fendant
étrange sentiment d'écrasement dans la fatigue
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Lents étirements du désir
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TMB
la Jure Combe des Vernes
en direction de Bovine
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L.A. photographies, TMB août 2010

la foie soulève les montagnes
l'altitude au mouvement
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un paradis étrange
l'équilibre
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il lui faut soulever
travail en progrès

le connaisseur de chevaux déplace et libère nature et destin
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la ligne et le labyrinthe influent sur la conduite à tenir
au-dessus de la ligne d'horizon
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énigme d'un travail en cours
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terre pâle et bleue des cercles noirs des piliers noirs
et le taire du ciel modelant des montagnes
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un développement géométrique sur la fidélité et la justice
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agir ou ne pas agir dans le désir du passage
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la modestie est une protection
le rire avait pouvoir car il en déplaçait la couleur
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écart

les sphères et le mouvement
doctrine et divergence
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écart
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tout commence à la montagne claire et blanche
où le nuage se déchire
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pages respirables
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et voici le triangle neige qui marche d'un pas de renard
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énigme
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souffle
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work in progress

il ouvre le lieu
inscrit le milieu juste
le désir et la tranquillité
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sous le ciel arrondi comme un sein
paroles de fleuve aux douces lèvres humides
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seules les analogies pourraient approcher une offense due au hasard
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écart énigme travail en cours

J'invente je délire je cut je coupe je colle
écart énigme travail en cours

Traîne instable
la goutte froide écossaise
se rapproche des Alpes

Fraîcheur

Averse le matin localement orageuses

limite pluie neige en baisse vers 3200 m

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Dans la nuit pluie d'étoiles filantes : les Perséïdes, 100 météores par heure au zénith.
La lune rejoint Vénus
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Au jour le jour Mer mêlée au soleil

Avale ça

éternel
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Sur la même ligne l'oeil l'oreille et le coeur
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Roger Munier, le rejoindre par la pensée en l'église

de Xertigny dans les Vosges

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Après la mort, est-ce le rien ? - On n'en peut rien savoir . Si l'on se tient à ce rien du " n'en rien savoir " , on a déjà l'élément d'après la mort, qui fonde ce rien du " n'en rien savoir " , seul à sévir maintenant.
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On a vraiment " l'éternité devant soi "

Pour un Psaume, Roger Munier, Arfuyen

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Roger Munier et Martin Heidegger au Thor ( photo Jean Beaufret, 1969 )

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Roger Munier est né le 21 décembre 1923, à Nancy. De formation philosophique et théologique, il a travaillé longtemps dans les organisations professionnelles de la métallurgie. Il vivait à la campagne, au pied des Vosges

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Dans sa méditation, il cherche à atteindre l'invisible dans le visible, jusqu'au seuil du divin. Il a dirigé, chez Fayard, la collection L'espace intérieure, y publiant des textes des grandes traditions : hindouisme , bouddhisme ( notamment Tch'an ) , taoïsme, Ilslam et grands mystiques occidentaux, autant que des oeuvres d'auteurs modernes occupant une place de choix dans l'espace intérieur de notre temps ( Porchia, Juarroz...).

A exercé une importante activité de traducteur de l'allemand, l' anglais, l'espagnol et le grec : Heidegger, Angelus Silesius, Kleist, Octavio Paz, Antonio Porchia, Roberto Juarroz, Héraclite et un volume de Haïku

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Les éditions Arfuyen

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Le site de Roger Munier

ici