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L.A. photographies, Grand Col FerretTMB août 2010
Avec les Traités et le poème
Une Aiguille et ne sais quoi
c'est haut
c'est là
c'est profond
c'est près
O large la montagne O loin
Le Mont-Blanc son sentier
l'Aiguille Noire et l'Aiguille Blanche
cette autre Aiguille
dans le reflet du Lac Tout est déjà Cygne
entre le Brouillard et le FrêneyL'INNOMINATA
.Une Aiguille et ne sais quoi
entre le Brouillard et le Frêney
c'est icic'est haut
c'est là
c'est profond
c'est haut c'est près c'est ainsi
c'est loin c'est très très loinc'est près
cela se tient tranquillement c'est ainsi c'est lumineux c'est transparent
.O large la montagne O loin
te porte
O large de ce pointsans mesure
O large ni lieu O loin ni tempsO large O loin sans mesure
lumineux sombre innomé inconnu libre
.Le Mont-Blanc son sentier
étroit
Prends
son glacier du Brouillard et du Frêneyl'Aiguille Noire et l'Aiguille Blanche
et puis
dans le nuagecette autre Aiguille
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INNOMINATA
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Comment les yeux doivent-ils regarder la nature ?
Pour Ruskin,
la réponse ne fait pas l'ombre d'un doute
:la réponse ne fait pas l'ombre d'un doute
" Il n'y a pas de moyen aussi absolu et infaillible de mesurer notre connaissance de la nature que le degré d'admiration que nous ressentons pour la peinture de Turner. Dans la mesure exacte où nos connaissances sont superficielles, où notre sensibilité est vulgaire et notre perception des principes étroites, les oeuvres de cet artiste nous paraîtront incompréhensibles et absurdes ; dans la mesure exacte où nous sommes familiers de la nature, où nous l'observons avec constance, et où nous en avons une large intelligence, elles s'épanouiront en gloire et en beauté sous nos yeux..."
John Ruskin, modern painters vol. 1, 2è partie, " de la vérité ", 6è section chap.2
William Turner, soleil couchant sur un lac vers 1840-1845
huile sur toile 91,1x122,6, Tate Britain
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