en aimable terre étrangère
maintenant et ici un voyage à pieds vers
le plus proche meilleur.
L.A. photographies, Toscane du nord, mai 2010
avec Hölderlin, le plus proche meilleur
mercredi, juin 16, 2010
Cupressus sempervirens
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Les hauts fuseaux sombres des cyprès indiquent de loin l'emplacement d'un cimetière. Immuables d'un bout de l'année à l'autre, ils représentent certes le deuil, la fidélité au souvenir des morts, mais aussi, parce qu'ils s'élèvent tout droit vers le ciel, le salut, l'espoir en une vie meilleure. Cette signification à peu près universelle remonte à la plus haute Antiquité
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Les hauts fuseaux sombres des cyprès indiquent de loin l'emplacement d'un cimetière. Immuables d'un bout de l'année à l'autre, ils représentent certes le deuil, la fidélité au souvenir des morts, mais aussi, parce qu'ils s'élèvent tout droit vers le ciel, le salut, l'espoir en une vie meilleure. Cette signification à peu près universelle remonte à la plus haute Antiquité.
L.A. photographie , Vertine, mai 2010
source texte, Jacques Brosse, les arbres histoire et légendes, Plon
Au tertiaire l'aire du cyprès était beaucoup plus étendue que maintenant ; il semble qu'au début des temps historiques le cyprès se soit réfugié en Asie mineure, mais dans ce pays de vieille civilisation qu'est la méditerranée il a été réintroduit et planté un peu partout par l'homme. La longévité étendue de l'arbre, sa rusticité (il s'accommode de n'importe quel sol), sa résistance à la sécheresse expliquent qu'on le trouve tout autour de notre mer intérieure. Par contre il craint le froid, et au-dessous de -10° il périt. On comprend que le cyprès n'aime pas beaucoup l'altitude
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L.A. photographie, cyprès, Volpaïa, mai 2010
guide des arbres et arbustes d'Europe Delachaux et Niestlé
Marche rapide sur une longue piste blanche
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Résonnent en moi collines musicales
Devise de Casanova
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Avec les cantos toscans et l'année du tigre
avec les cyprès les oliviers la vigne et les acacias
je ne baisse pas les yeux
je veux m'éveiller me dit-elle.
Résonnent en moi collines musicales
en moi l'inapaisable ondulation,
transparaît alors un Dieu, là, tout ouïeDieu d'accueil, d'épousaille et d'eurythmie
.Devise de Casanova
:
sequere Deum, " suivre le Dieu "
il s'éclipse, il se tait, il viendra
.Avec les cantos toscans et l'année du tigre
toute chose confie ses secrets au coeur
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