mercredi, janvier 13, 2010

Encore.


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Extraordinaire mise en mots, en littérature, de l'exténuation, l'oeuvre de Samuel Beckett est ainsi, encore, paysage, attente et désir d'horizon. Lue sous cette lumière, elle ne peut plus, en aucune manière, être assimilée à la traduction imagée, ornée, romanesque pour tout dire, d'une pensée du désespoir, d'une morale mélancolique ou cynique élégamment balancée




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" encore " 

premier mot du livre et de tout ce qu'écrit Beckett. Premier et aussi dernier mot, qui reste suspendu à la fin de la phrase, de la page ou du souffle, quand tout semble dit et que le langage, comme le sol, se dérobe, quand l'épuisement gagne, a gagné. à partir de cet " encore ", la langue cependant se délie, se reconstitue, quitte à nouveau ce port de silence qui n'est jamais le bon, apprend à nouveau, apprend à 

" dire encore

à partir de rien, ou de si peu...Un corps peut-être, " d'abord ", ou bien " d'abord le lieu. Non. D'abord les deux ". Et le langage reprend, se reprend, apprend à vouloir dire encore et ce corps et ce lieu...




















écoutez

lisant, écoutez cette voix dénudée

ce chant très pur

comptine tout autant qu' épopée

ce chant qui est l'un des plus bouleversants

encore 


de la littérature






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Patrick Kéchichian, Le Monde
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L.A. photographies, 
lecture, les Saisies, janvier 2010






















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neige branches & brindilles XIII
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L.A. photographies, les Saisies, janvier 2010




Le vide. 

Comment essayer dire ?























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Martin Barré


le blog de Michel Audouard

ici
































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vis & contre-plaqué
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L.A. photographies, détails d'un chalet d'alpage,
les Saisies, janvier 2010


Je quitte Gênes pour aller à la montagne : cette
année, je ne veux parler à personne. ( Nietzsche, 1883)
Le chalet d'alpage de l'éternel retour
!

C'est une "composition poétique" ou un cinquième "évangile" ou quelque chose pour lequel il n'y a pas encore de nom : c'est de loin la plus sérieuse et la plus gaie de mes productions, et elle est accessible à tout le monde. Je crois donc qu'elle aura " un effet immédiat "
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L.A. photographie, les Saisies, janvier 2010
°
les draps
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L.A. photographies, 2010

1920...2010

Ma nuit chez Maud
Conte de printemps
Le genou de claire
Conte d'automne
les nuits de la pleine lune
Conte d'été
Les rendez-vous de Paris
Conte d'hiver
(...)
L'amour l'après-midi
Eric Rohmer
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