lundi, octobre 18, 2010

Que l'amour, la foi et l'espoir ne s'effacent jamais de mon coeur, j'irai alors n'importe où avec la certitude de pouvoir dire à la fin : j'ai vécu ! et sauf orgueil ou illusion je dois dire qu'à cet égard les épreuves de ma vie m'ont rendu peu à peu plus ferme et plus résistant
...
Ce bel automne me fait un bien infini, je me sens tout nouveau dans le monde, et l'espoir de poursuivre un moment encore ma tâche parmi les hommes renaît peu à peu et se fortifie en moi.
J'apprends, ma très bonne, que tu te sens également mieux sur cette terre de Dieu
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Hölderlin, lettres à sa soeur

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