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Sono bella, o mortali ! come un sogno di pietra,
e il mio seno, che a tutti fu tortura,
fa nel poeta nascere un amore
eterno e muto come la materia.
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Sfinge incompresa regno nell' azzurro.
In me il bianco dei cigni copre un cuore di neve.
Il movimento, che turba le linee, lo detesto,
e non piango mai e mai non rido.
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Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études ;
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Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
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L.A. photographie, Santa Maria Novella, septembre 2010
Charles Baudelaire, I fiori del male, la Beauté
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