mercredi, août 18, 2010

très tôt le matin
réveil étonné par le silence
.
tressaillement de l'âme avec Campo et le Tigre Absence
.
Je te reconnaîtrai d'all immortale silenzio
dans l'immortel silence
la noire cordelette qui noue aux cieux
de cent cinquante fois sept noeuds de soie
.
Grazie per il silenzio

1 commentaire:

  1. Cher ami,

    je viens de découvrir ces jours-ci deux magnifiques poèmes de Martin Heidegger, apparemment jamais publiés ni sérieusement étudiés (cf. George Steiner, The Times Literary Supplement, 1999), trouvés dans sa correspondance avec Hannah Arendt. Ils sont tout simplement sublimes... N'ayant pas leur traduction en français (seulement en espagnol), et ne m'aventurant pas à les traduire, je vous les cite en allemand :

    Gottlos der Gott
    allein, sonst keins
    der Dinge-
    erst wieder Tod
    entspricht
    im Ringe
    dem Frühgedicht
    des Seyns

    *

    Ein Gegenblick zum Blitz des Seyns
    ist Denken
    denn, von ihm erschlagen,
    schlägt es in die Fuge
    eines Wortes: Blick und Blitz
    die -nie Besitz
    sich übersehenken
    aus dem Kruge
    eines Weins
    verborgener Reben.
    Sie entstreben
    einer Erde
    die den Hirten Himmel werde

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