vendredi, avril 30, 2010

Correspondances

S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là. J'affirme donc tranquillement, et, s'il le faut, contre la planète entière, que rien n'est plus merveilleux pour l'homme que d'être dans un entier repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son être, sa sérénité, sa capacité, sa liberté, sa jouissance, sa plénitude. Immédiatement, il sortira, du fond de cet être, l'amusement, la lumière, la joie, la gaieté, la reconnaissance, l'espoir
.
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse s'élancer vers les champs lumineux et sereins ; celui dont les pensées, comme des alouettes vers les cieux le matin prennent un libre essor, - qui plane sur la vie, et comprend sans effort le langage des fleurs et des choses muettes
!
Corot, jardin Boboli
.
Avec Philippe Sollers, le secret folio 2687 /P. 122
et Baudelaire, élévation ( 15/20)

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