samedi, février 27, 2010


Le narrateur s'appelle Simon Malve. Il ressuscite à la première ligne, au grand désarroi d'une meute homicide. Son étrange cerveau se confond avec le livre qu'il est en train d'écrire et dont le ruban ne cesse de se ré enrouler sur le tambour. On ne connaît de lui qu'une chose : il est sarde. Mais le mot Sardaigne signifie ici Révolution.
Malve compare son destin à celui de deux autres Italiens : César et Napoléon. Sa tête de montagnard est une machine à recalculer la pensée en la confrontant avec le Néant.
Une spirale tourbillonnante le porte d'un point à l'autre de la planète, et il revêt tour à tour l'apparence d'un Commodore, d'un dieu dogon, d'une plante vénéneuse, d'un écrivain, d'un cyclone particulièrement féroce. Il lui arrive même de monter sur le trône d' Angleterre. à Chaque fois le même personnage s'oppose à lui : Nieth. Il a une tête de silure et représente les forces du contrôle. Seulement Malve dispose d'une arme secrète : le mouvement spiralo-vibratoire. Ce qu'il écrit opère donc en même temps comme livre de magie et comme manuel de guérilla.
Son texte va te désorienter, lecteur. Pourtant si tu es libre - vraiment libre - il s'adresse à toi
.
François Meyronnis co-anime la revue Ligne de risque.

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