mercredi, juillet 29, 2009

Dans une radieuse vision du ramayana,







les montagnes d'abord étaient 

ailées

et leur substance se mêlait à celle des 

nuages



Puis Indra les priva de ces ailes afin qu'elles 

se posent sur la terre

encore fluente et mouvante et la consolident 

de leur poids





L.A. photographie
glacier descendant du Pigne d'Arolla  
de Chamonix à Zermatt
juillet 2009







































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Une cascade








Elle s'oppose au rocher dans le couple fondamental : montagne et eau. Son mouvement descendant alterne avec le mouvement ascendant de la montagne, son dynamisme avec l'impassibilité du rocher. C'est, et nous rejoignons ici les formulations du bouddhisme tch'an, le symbole de l'impermanence opposé à celui de l'immutabilité. Si l'entité cascade demeure, elle n'est jamais la même...
 
 
 
L.A. photographie, Lac des Dix, vers le pas du chat de Chamonix à Zermatt, juillet 2009
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La cabane



François-Xavier Bagnoud
à Panossière 2645 m. Commune de Bagnes.
Le versant Nord du Grand Combin 4314 m Vue de la cabane
°
L.A. photographies, autour des Combins, juillet 2009

La marche du glacier


La glace se meut à la façon d'une immense coulée de miel au rythme lent de la vie du glacier. La vitesse d'une langue glaciaire est éminemment variable selon la surcharge de neige du bassin d'alimentation. Si à l'oeil nu le mouvement est imperceptible, à l'échelle d'une année il le devient : les valeurs moyennes à retenir par cet écoulement sont de 10 mètres pour les petits glaciers, 50 à 400 mètres pour les plus grands et jusqu'à 800 mètres pour les glaciers de l'Everest. Les glaciers avancent par saccades dans leur lit, pouvant rester bloqués des heures ou des jours. Ce mouvement a des conséquences : les crevasses, les érosions et le transport des matériaux.


L.A. photographies,glacier de Corbassière, autour des Grands Combins, juillet 2009
Source du texte, B.Fischesser, la vie de la montagne.