dimanche, mars 15, 2009

Rapports de tons

Paul Cézanne, la route tournante en Provence
vers 1866 ; huile sur toile 92,4 X 72, 5cm, Montréal
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Il n'y a ni peinture claire ni peinture foncée, mais simplement des rapports de tons. Quand ceux-ci sont mis avec justesse, l'harmonie s'établit toute seule. Plus ils sont nombreux et variés, plus l'effet est grand et agréable à l'oeil.
P.Cézanne.

L'impérisable suprême


domaine du soi

essence propre de chacun

qu'a-t-on fait du brahmane qui m'expliqua les proverbes ?

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Celui qui se souvenant de moi à son heure dernière, abandonne son corps mortel et s'en va, celui-là accède à mon être ; il n' est pas de doute sur ce point. Celui qui, l'esprit libre de toute distraction, me garde constamment en sa pensée, je suis aisément accessible.
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avec la Bhagavad Gîtâ & Rimbaud
L.A. photographie, les Saisies, mars 2009

Quatre quarts

le feuilleté qui compose la parole
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L' Étalée
la Moyenne
la Voyante
la Suprême
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la musique savante manque à notre désir
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je suis le chemin rouge pour arriver à la montagne bleue
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j'observe l'histoire des trésors que vous trouvâtes

Il y a un seul esprit


corporel, que la nature a premièrement créée, qui est commun et caché, et qui est le baume précieux de la vie, qui conserve ce qui est pur et bon, et détruit ce qui est impur et mauvais. Cet esprit est la fin et le commencement de toute créature, triple en substance, car il est fait de Sel, de Souffre et de Mercure ou d'Eau pure, qui d'en haut coagule, unit, assemble et arrose tous les bas lieux, par un sec onctueux et humide.
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Traité du ciel terrestre de Vinceslas Lavinius de Moravie
L.A. photographie, Usnée, les Saisies, mars 2009

vers l'épine blanche au milieu des bois

Gérard de Palézieux
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La vue des arbres me remplit d'une ivresse pareille à celle des affamés. Avec quel coeur j'ai retrouvé mon pays et cependant je soupire. Ah ! la route sans cesse attire le voyageur ! Des lieux que j'ai quittés je n'ai emporté que le désir d'autres lieux, et puissé-je oublier les gens mêmes au milieu desquels j'ai si longtemps vécu ! Que la trace de mes pas s'efface et se perde !
Donc, un matin, je mis le cap vers l'épine blanche au milieu des bois.
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Maurice Chappaz
Les grandes journées de printemps
Fata Morgana