lundi, janvier 05, 2009

du Signal vers le Vercors


au crépuscule, la brume grise
comme fumée ténue d'un brûle-encens.
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L.A. photographie du Signal de Bisane, Jan.2008

Feu au sommet de la montagne


Santoka
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De 1932 à 1938 Santoka partage son temps entre Gochuan et les pérégrinations à pied. Il entreprend un périple de huit mois jusque dans le nord du Honshu. Son ami Ogiwara Seisensui, le fondateur de la revue Soun, dit de lui : " Santoka marche sans aucun but, comme les nuages et les rivières. Il lui faut se déplacer, marcher pour lui c'est vivre ". Santoka écrit : " C'est en voyageant à pied que j'arrive à comprendre véritablement les gens, la poésie et la nature ". Taneda Shoichi, nom de plume Santoka (feu au sommet de la montagne).
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le chemin
tout droit
solitude
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je marche
les boutons d'or
je m'assois
les boutons d'or
//
sous le fleuve céleste
au coeur de la nuit
ivre un homme danse
//
plus rien d'autre
à faire
que de marcher
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Santoka
un puissant désir de vivre
Moundarren
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Pas & Mal

Aujourd'hui
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Pas d'argent, pas d'affaire, mal de dent, seul.
Je lis :
un puissant désir de vivre
Santoka
,
PARFAIT

Lagopède Alpin


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par les ailes blanches et le ventre blanc,
pattes emplumées de blanc
caroncule rouge au-dessus de l'oeil
;
croassement bas et rauque
cri sonore, râpeux et profond
chant bref.
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Invisible dans la montagne couverte de neige
le Lagopède d'hiver
en sa propre forme
garde caché son corps
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L.A. janvier 2008

L' adoration

Adoration des Mages, Léonard De Vinci
243 X 246 cm, Florence, Offices
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Ce tableau fut commissionné à Léonard en 1481 pour orner le maître-autel de l'église de Saint-Donat Scopeto, dans les environs proches de Florence du côté de la porte à San Piero Gattolino (actuellement Porta Romana). Cependant l'artiste ne termina jamais l'oeuvre qui resta à Florence quand il partit à Milan en 1482 . Nous sentons autour de la Vierge et de l'Enfant les sentiments d'une humanité pensive, incertaine, bouleversée, étonnée, implorante, tout un kaléidoscope d'affections et de passions, presque une symbologie complète de l'activité intérieure de l'homme, de sa manie de connaissance : aucune oeuvre d'art, avant ce tableau, n'avait su exprimer des contenus conceptuels si élevés et les revêtir de formes si parfaites. L'adoration devient ainsi l'expression de l'épopée humaine, et la première réalisation de Léonard de Vinci à acquérir un souffle vraiment universel.