vers moi vers moi seul
ils viennent les bruits
les couleurs
vers moi maintenant
ici maintenant ils viennent
vers moi
les couleurs je suis plongé
dans les bruits
je suis au bord
tout au bord de
la perception
libres les possibles
où se multiplie
les branches
l'inconnu est le nu
multitude
du confus
.
Cher Lionel André,
RépondreSupprimerà plusieurs reprises j'ai remarqué que vous réagissiez aux commentaires faits sur votre blog par une certaine hâte et une violence certaine.
Je ne pense pas que le dessein d'un 'commentateur', ici, soit de laisser libre cour à une humeur, mais celui d'essayer d'amorcer un échange avec l'auteur du blog. En donnant invariablement l'impression de détenir la vérité (au passage: je me demande bien ce que cela peut être, cette grosse valise rouge abandonnée sur un quai de gare d'où partent les trains pour nulle part)vous ne voulez manifestement pas de cet échange . Je crains, pour vous, que la conséquence ne soit la suivante: une diminution des commentaires, une diminution de 'visites' de votre blog, puis l'abandon pur et simple de celui-ci.
Personnellement je ferai encore deux essais pour tenter d'entamer ledit dialogue. S'ils échouent, c'est-à-dire si au lieu de chercher à entrer dans ce que l'autre vous écrit, vous lui tombez dessus verbalement, je laisse ce blog dans sa neige qui n'est ni éternelle ni synonyme de vérité, juste des cristaux d'eau.
Voici l'oeil du temps :
RépondreSupprimeril regarde, torve,
sous un sourcil de sept couleurs.
Sa paupière est lavée de feux,
sa larme est vapeur.
L'étoile aveugle vole vers lui
et le cil le plus chaud la fait fondre :
le monde se réchauffe,
et les morts
bourgeonnent et fleurissent
Paul Celan, Oeil du Temps