dimanche, novembre 22, 2009

L'infini turbulent

souvent il me parle d'un infini turbulent
.
Je suis grandissime. Je m'élève jusqu'aux nuages
.
J'ai bu le soma.
Je me suis élevé du dos de la terre
Je suis arrivé dans le monde de la lumière,
de la lumière supra-terrestre
.
Mon coeur est maintenant libéré des tourments.
Je suis une vaste plaine,
un océan d'étendue
.
Je suis arrivé à la lumière.
Je suis devenu immortel
.
Mais qu'est-ce que la turbulence ?
C'est un état intermédiaire
c'est aussi un ensemble de mélange
d'un état désordonné et d'un état ordonné
difficile à penser
difficile à étudier scientifiquement
.
Il nous faudra, un jour, abandonner cette appellation, si négative,
de désordre,
qui suppose que nous ne pensons que par référence à un ordre
.
L'état turbulent mélange ou associe l'un et le multiple
.
Oublions de même le mot désastre , son écriture et sa pensée obscure
écoutons simplement et silencieusement
le chant des astres
silençions et dansons avec lui
.
L.A.
Notes-book

1 commentaire:

  1. "Retour au réel par la case désastre"?
    Ce n'est que le titre d'un éditorial, en Une du Monde, le 12 et 13 octobre 2008, alors qu'explosaient au coeur de nos sociétés les bombes spéculatives déposées dans les palais boursiers de la planète.
    "Retour au réel par la case désastre"
    Cela sonne comme un immense leurre de vérité. (...) L'illusion magistrale, c'est de croire possible quelque "retour au réel". Comme s'il pouvait y en avoir un de bon, de réel, celui d'hier par exemple, et un mauvais, tel que sali par les jeux d'argent de notre temps et leur virtualité à tous crins. Ou comme si l'on pouvait extirper de notre glu de réalité contemporaine un réel tangible, compréhensible, appréhendable via notre intellect(...)
    Je venais de lire le début d'un ouvrage consacré à Philip K. Dick intitulé ABC Dick par Ariel Kyrou publié aux éditions incultes, collection temps réel(je n'invente rien)lorsque j'ai lu votre blog d'aujourd'hui. Vous avez de merveilleuses lectures. Je visite ce que vous écrivez tous les jours.
    Bien à vous,
    Liliane

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