mercredi, octobre 21, 2009

Il n'est pas besoin d'être Joseph Conrad pour savoir qu'on connaît mieux la mer en y pilotant un bateau qu'en s'y noyant. Mais les hommes se laissent, à leur insu, couler à pic dans une matière qu'ils ne songent même plus à voir. Cramponnés à quelques concepts, à quelques dogmes vidés de sang - et de sens -, ils ne regardent le ciel et la terre que dans un vieux rétroviseur empoussiéré.
A.J. manifeste de la poésie vécue.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire