dimanche, août 30, 2009

équations lumineuses de base


Les crimes s'entassent, les révélations misérables aussi, la bêtise et la malveillance font leur travail, l'ignorance aboie, mais voilà : silence, rien, pas une ride, autant en emporte le vent sur la steppe ou dans la toundra, et Hölderlin, toujours lui, s'impose avec ses équations lumineuses de base : " Le sens de la claire image vit tout entier ". Ou : " Le soir va s'achever dans la fraîcheur. " Ou : " Les jours différents déploient leur clarté. " Ou (et comme c'est vrai) : C'est avec le meilleur que l'homme se façonne. " Ou, pour changer en restant le même : " Les jours se mêlent dans un ordre plus audacieux. "
L'instant, rien d'autre, la notation pure et simple : une énorme liberté insoupçonnée est là.
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Fragment d'une carte Italienne du Grand Paradis, vallée d'Aoste
avec Ph. Sollers, Studio, Folio 3168/P : 251
vers le Col de l'Abeille et le Col de la Lune, en avant route !

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