mercredi, juin 17, 2009

...qui donc, ah ! nous interdirait
la joie ?
Le feu divin lui-même, nuit et jour, s'efforce vers un
brusque
Embrasement.
...
Là-bas dans le pays de l'Olympe, à la cime du Cithéron

là-bas,
Là-bas parmi les pins, parmi les pampres d'où voici

Thèbes
Et le fleuve Ismènos bruire, et la fontaine de Dircé,
C'est là d'où vient, c'est là ce que désigne à son tour

le dieu proche !
°
Hölderlin
le pain et le vin (3)

2 commentaires:

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  2. L'éclair et le pin

    J’ai poussé plus haut que l’homme et l’animal,
    Et si je parle, - nul ne me parle, à moi.

    J’ai poussé trop solitaire et trop haut :
    J’attends : qu’est-ce donc encor que j’attends?

    Le siège des nuages est trop près de moi, -
    Ce que j’attends, c’est le premier éclair.

    Hiver 1882-1883

    Friedrich Nietzsche, Poèmes et fragments poétiques posthumes (1882-1888)

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