dimanche, mars 01, 2009

parce que je marche

pour Fayçal, ce chant d'Adonis qui a fait du temps son désert, l'espace sa folie.
.
comme un jeu
les vents de la fatigue
courent dans mes jointures
ont-ils eu peur de mon feu
pour se réfugier dans ma plume
pour se cacher dans mes livres ?
°
pour dire la vérité
change tes pas
prépare-toi à devenir un incendie
°
je balaie avec l'attente
les araignées de la poussière
°
lutte jusqu'à ce que la pierre arrive
au soleil - à la surprise
°
Adonis
mémoire du vent ( 1957-1990)
poésie/Gallimard

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