samedi, février 21, 2009

Grand bleu



Hölderlin, dans une phrase bleue pour toujours, appelle les dieux grecs " les vivants, les bienheureux taciturnes ". On plaindra donc les morts vivants d'ici-bas, les malheureux bavards.
°
Le temps qu'on nous inflige
n'est pas celui que je dis.
°
Sourions, donc. Le jour est toujours nouveau.
Ph.S.
°
L.A. photographie, le clocher de l'église St. Pierre
(Villard S/Doron) un peu avant midi !

2 commentaires:

  1. Je n'ai même pas eu le temps de corriger mes fautes d'orthographes, j'ai juste prononcé, relu mon cahier aussi, à l'instant meme, et envoyé. Soyons plus fins, plus dans le temps, je vous envoie la copie juste, le miroir. Après celui-ci. Merci (cette fatigue que je vous cause, qu'elle soit jeunesse, apprenti-ssage)

    (le mot que me demande le service de ce blog, est phonétiquement, musicalement, le même qu'en arabe dit "j'ai oublié", ansit)

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  2. Printemps d'hiver

    *

    A main

    Le cahier
    à la portée de mes mains
    que lorsqu'il y a
    quelque chose

    A dire

    *

    Mozart
    Le grand midi de la musique
    Presque insupportable, inhumain

    Capable d'un impossible possible

    Ecouter Bach
    Rêver Stravinsky

    Croire en Dieu
    Croire qu'il est fou
    de Joie

    *

    Pour voir
    le mouvement
    la quiétude
    s'impose

    Depuis
    le mouvement
    la quiétude
    seule visible



    *

    Montres-moi les limites à dépasser de mon ignorance
    et je te suivrai

    *

    L'eau, le feu, l'air
    ces êtres
    sans ombre

    ils sont
    l'Ombre



    (un certain F)

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