dimanche, janvier 18, 2009

Silence, je regarde

Nature sauvage, dans les bleu nuit argenté, danse folle de mots amers, matières au son muet et vide au corps. État brut et métallique déployé sur le corps reposé, immobile. Ébranler le stable, le statique
.
Une poudre opaline, filigrane doré
Descendue du soleil, s'égrène lentement
Sur le pays éteint, assoupi et repu.
Plénitude magique, dialoguant dans les champs
Où des reflets diaphanes, diaphorèse des fleurs
Ou goutte de rosée, s'écoulent diamantés.
Alchimie lumineuse, après l'aube diffuse
Qui s'exhale rieuse, d'une esquisse exaltée...
Rêverie euphonique des ciels et des soleils
Dont la fusion synchrone, aux lueurs chatoyantes
Mire un pays cuivré, pulpe de souvenirs...
.
Maximilien alla se rafraîchir le visage, étourdi de ce long voyage dans l'imaginaire. Il revint avec sa longue- vue sur l'épaule, regarda encore, fixant une ligne devant lui et sembla s'accorder à ce temps faussement calme, ouaté.
°
Olivia-Jeanne Cohen
Silence, je regarde
éditions L.Mauguin

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