samedi, juin 21, 2008

Album Breton


L'oeuvre de Breton est d'abord "chant du refus". Elle est aussi tentative de concilier les contraires, de ce point suprême d'où le réel et l'imaginaire, le passé et le futur, la vie et la mort "cessent d'être perçus contradictoirement". C'est ce qu'il appelle, à la suite de Novalis, la réalité absolue ou la surréalité. Elle affleure dans certaines figures de rhétorique, comme l'oxymore, ou dans des images poétiques, des tableaux ou des objets rapprochant de façon fortuite et inopinée des éléments fortement éloignés. C'est alors que jaillit parfois l'étincelle, cette lumière particulière qui est "la lumière de l'image". Car l'image, c'est "l'étoile à bout de doigts". Il faut retrouver
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Une étoile rien qu'une étoile
perdue dans la fourrure de la nuit
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le grand triangle d'été

Aquila
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plusieurs peuples anciens ont reconnu un aigle dans ce groupe d'étoiles. Pour les Grecs, c'était l'Aigle qui transporta les éclairs de Jupiter lors de son combat contre les Titans . Un autre mythe raconte qu'Aquila transporta au ciel Ganymède, le fils du roi de Troyes, pour qu'il devienne l'échanson des Dieux ; Ganymède devint alors la constellation Aquarius. Aquila est à cheval sur l'équateur céleste.

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Durant les soirées d'été, on peut discerner, vers l'Est, trois étoiles très brillantes : Altaïr, l'étoile la plus brillante de l'Aigle (Aquila), à environ 25° de l'horizon; Deneb de la constellation du Cygne (Cygnus), légèrement plus haut vers le nord ; Véga de la Lyre (Lyra), au-dessus de Deneb, à environ 35° du zénith. Celle-ci est l'une des étoiles les plus brillantes du ciel. Elle passe au-dessus de la tête des observateurs situés à la latitude 38° Nord, plus tard dans la nuit. On donne le nom de triangle d'été à ces trois étoiles. Elles demeureront dans le ciel jusqu'à la fin de l'automne où elles apparaîtront dans le ciel de l'ouest, au début de la soirée.