est une des circonstances que je préfère. C'est une aventure et un jeu. C'est être libre. Les routes, les sentiers, les villages, les rues, tout amène à choisir, à comparer, à prendre plaisir, à se souvenir. La promenade n'a comme limite que la fatigue ou l'heure. L'Avventura d'Antonioni : la lente circulation autour de l'île, ce long détour, la contrainte d'où l'on s'échappe alors qu'on espérait à peine, l'écart, un changement brusque de direction : voilà la promenade. J'aime aussi les longs voyages de nuit, le monde étrange des stations-service. (Pierrette Bloch la promenade, 1995)
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